Bienvenue dans la Basilique du Rosaire de Lourdes

En 1875, il fut décidé, avec l'approbation du pape Pie IX, de construire une nouvelle église dédiée au Rosaire. Sa réalisation, confiée à l'architecte Léopold Hardy, dura six ans. Il fallut, pour mener à bien le projet, s'attaquer aux rochers de la colline et couler des masses de béton jusqu'à trois mètres sous le niveau du Gave. L'édifice fut inauguré en 1889, consa­cré en 1901. puis élevé au rang de basilique par k pape Pie XI en 1926. Son dôme cou­ronné surmonté d'une croix commémore la cérémonie du couronnement de Notre-Dame de Lourdes. Sur le tympan du portail, la Vierge et l'Enfant Jésus offrent le rosaire à saint Dominique, qui popularisa cette dévotion. Ce groupe, réalisé par le sculpteur Maniglier, est encadré à gauche par le médaillon du pape Léon XIII, qui institua la fête liturgique de l'Immaculée Concep­tion, et à droite, par celui du pape Pie XII qui proclama l'année mariale de 1954. De style néo-byzantin, la basilique du Rosaire comporte trois nefs dont le plan reproduit une croix grecque. Dès l'entrée, Notre­Dame de Lourdes, représentée sur la voûte du choeur, accueille les fidèles et leur tend les bras. Cette décoration, réalisée en 1920, est l'ouvre du peintre Edgar Maxence. De nombreux pèlerins récitent ici le rosaire, guidés par les mosaïques des quinze chapelles latérales qui illustrent chacune un Mystère. Les quinze mosaïques ont été réalisées, de 1895 à 1907, par la maison Facchina de Paris. Dans la dernière chapelle, la scène du couronnement de Marie doit retenir l'attention, car elle repré­sente quelques figures marquantes de l'histoire des sanctuaires (de 1858 au cinquantenaire des apparitions). On distingue parmi les personnages les papes Pie IX, Léon XIII et saint Pie X, l'évêque des apparitions, monsei­gneur Laurence, le père Sempé (premier supérieur des chapelains de Lourdes) et les miraculés Louis Bouriette et Justin Bouhort. Le mot rosaire provient d'une coutume moyenâgeuse qui consistait à couronner de roses les statues de la Vierge. Ces roses étaient le symbole des prières adressées à Marie.   Ainsi naquit l'idée d'utiliser un collier de grains (le chapelet) pour guider la méditation. Au xue siècle, les moines cisterciens élaborèrent, à partir du chapelet, une nouvelle prière qu'ils appelèrent le rosaire, car ils la comparèrent à une couronne de roses mystique offerte à la Vierge. Cette dévotion fut popularisée par saint Dominique au xi° siècle. Sous des abords complexes, il s'agit en réalité d'une prière simple et répétitive. Elle équivaut à la récitation de trois chapelets. Chaque dizaine nous invite à entrer dans un mystère; en d'autres termes à méditer sur une étape de la vie de Marie ou de Jésus. Le premier chapelet comporte cinq mystères joyeux l'Annonciation, a Visitation, la Nativité, la présentation au Temple, la conversation avec les docteurs. Le second se répartit en cinq mystères douloureux l'Agonie au Jardin des Oliviers, la Flagellation, le Couronnement d'épines, le Port de la Croix, la Crucifixion. Le troisième est divisé en cinq mystères glorieux la Résurrection, l'Ascension, la Pentecôte, l'Assomption, le Couronnement de la Vierge Dans certains pays, on a conservé l'habitude de compléter la première partie du Je vous salue Marie par une clausule. Cette courte phrase précise, pour chaque dizaine, l'événement que l'on médite. On remplacera ainsi, pour l'Annonciation, « Jésus est le fruit de vos entrailles» par «Jésus dont l'ange vous annonce la venue ». Tarifs individuels : gratuit Visite gratuite, ouverture toute l'année Accès handicapés. Adresse : 1 avenue Monseigneur Théas 65100 Lourdes Tél. 33 (0)5 62 42 78 78 saccueil@lourdes-france.com
Bienvenue devant la Grotte de Massabielle
Bienvenue dans la crypte de la basilique de l’immaculée Conception de Lourdes

Plan du site