Publié le : 10 juillet 20194 mins de lecture
Dans la ville d’athenes ancienne vous remarquerez que les vestiges de l’Antiquité classique ou romaine se conjuguent avec ceux de l’époque byzantine ou de l’occupant turc. L’Olympieion : Tél : 010 922 63 30. M° Olympion. Ouv. t.l.j. sf lun. de 8h30 à 15h. Payant. Le plus grand temple dédié au Zeus olympien dresse fièrement quinze de ses impressionnantes colonnes corinthiennes. Sa construction débuta en 515 av. J.-C., mais ne s’acheva que sous Hadrien (en 132 apr. J.-C.). La porte d’Hadrien : M° Olympion. Elle séparait la ville d’athenes grecque de la ville d’athenes romaine. Elevé par Hadrien, ce monument évoque les arcs de triomphe romains.
Plaka : M° Olympion. Ce quartier est par essence un lieu de flânerie. Des édifices méritent une mention particulière : Haghia Eka térini (XIIIe s.), le monument de Lysicrate, édifice en forme de rotonde, Haghios Nicolaos (XIe s.) et la ravissante église de la Métamorphosis (Metamorphossi) du XIVe s.
Le vaste champ de ruines de l’Agora romaine : Tél : 010 324 52 20. Ouv. t.l.j. sf lun. de 8 h 30 à 15 h. Payant – est dominé par la mosquée de Fethiye, où loge un petit musée de la Céramique populaire : tél : 010 324 20 66 et par la tour des Vents (ler s. av. J.-C.), dont l’horloge à eau est à voir.
L ‘Agora Grecque : Accès rue Adrianou : Tél : 010 321 01 85. M° Thissio. Ouv. t.l.j. sf lun. de 8h30 à 15h. Payant (avec musée). La démocratie naquit sur ces ruines, qui gisent éparses au pied de l’acropole. Les édifices, hormis le Théseion et le portique d’ Attale, sont réduits à leurs fondations. Empruntez le sentier qui longe le temple d’Arès et monte vers le Théseion. Le monument dorique (449-444 av. J.-C.), ou plutôt l’Héphaisteion si on considère sa dédicace au dieu du Feu, vous impressionnera par son état de conservation.
Il ne manque que ses sculptures sur le fronton. La frise représente les exploits d’Héraclès et de Thésée. Un belvédère offre une belle vue de l’Agora, avec l’odéon d’Agrippa (15 av. J.-C.), orné de statues de tritons et d’un homme serpent; le Bouleutérion, le Prytanée (ou tholos, le foyer de la cité) ; le gymnase puis les portiques et la colline de l’Aréopage (conseil jugeant les criminels). Regardez en face : se dessine la silhouette du portique d’Attale II (musée de l’Agora), roi de Pergame de 159 à 138 av. J.-C., qui abrite les objets trouvés lors des fouilles du site.).
Le cimetière de céramiques : Tél : 010 346 35 52. M° Keramikos. Ouv. t.l.j. sf lun. de 8 h 30 à 15 h. C’est là, hors les murs comme le voulait la tradition de l’Antiquité, qu’étaient inhumés les riches citoyens et les hommes illustres que la cité voulait honorer. L’endroit est parsemé de stèles envahies par la végétation.
Les pierres tombales sont splendides. Un musée présente le résultat des fouilles.
Pour plus d'informations : Aix en Provence, ville d'eau